D'une course à l'autre en France

Publié le par Lucie Delarosbil

À Paris, le 25 juin, après avoir cherché et couru les navettes d'un bord à l'autre pendant trois heures, de Roissy à Montparnasse, j'ai pris le train pour Biarritz à la dernière seconde, sans billet. Vingt minutes plus tard, toute piteuse, j'ai payé comptant mon passage, directement au contrôleur. 

Arrivée à la gare de Biarritz, j'ai perdu ma petite patriote, une épinglette, dans le tunnel, celle que j'avais achetée à Québec, lors de la Grande Marche de septembre 2009. 

Cinq jours plus tard, le 30 au matin, pour revenir à la gare de Biarritz en bus, j'ai oublié de me réveiller. J'ai dû prendre un taxi à la course, acheté mon billet à la course, passer le tunnel et les escaliers à la course. À la dernière seconde, je suis entrée dans le train sans pouvoir composter mon billet. Je n'ai pas vu le contrôleur pour le lui dire et pas pensé de le chercher non plus. 

À l'aérogare de Bordeaux, en allant chercher ma carte d'embarquement, j'ai perdu ma petite croix basque, une autre épinglette, que j'avais achetée la veille. 

En tout cas, je suis allée et revenue, sans perdre ma mémoire, ni oublier mes origines. 

© Lucie Delarosbil, 2010

Publié dans Voyages, Aventures

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